mardi 20 juillet 2010

LE CONCEPT DE THEOLOGIE AFRICAINE

Le concept de théologie africaine est très complexe et l’on ne peut le simplifier de façon importante sans risquer de le sous-estimer. Selon Kabasélé Mukengue, « la théologie africaine est une réalité variée et parfois fuyante» ; et le traitement que l’on en fait est obligé d’admettre les raccourcis, la schématisation et la simplification La théologie africaine soulève de nombreuses questions au même titre qu’elle se propose de résoudre certains problèmes. La théologie africaine est-elle une revalorisation des religions traditionnelles africaines ? Est-ce simplement une approche d’affirmation du christianisme africain ou alors on devrait plutôt y lire une révolte contre « le christianisme blanc », cette religion du colonisateur ?

Dans ce travail, nous proposons de défricher le concept pour clarifier si la théologie africaine est juste une ligne de pensée ou un mouvement. Nous allons également essayer de découvrir quels sont les bienfaits d’une théologie qui se réclamerait purement africaine tout en prospectant sur les potentiels risques et dangers qui peuvent faire leur lit dans un tel concept.

L’intérêt de cette réflexion réside dans l’approche même du concept ; l’idée de théologie africaine projette – au moins à un certain degré – une lecture théologique partant du point de vue africain. Ce qui, du coup, engage les approches herméneutiques, parfois politiques et économiques, voire comportementales du chrétien.

Dans les limites de cette réflexion, nous focaliserons notre attention sur la définition, certaines caractéristiques du concept ou du mouvement. Nous dégagerons par la suite quelques avantages et quelques limites inhérentes au concept, limites qui serviraient comme des gardes fous protégeant le chrétien contre un quelconque repli identitaire nationaliste ou racial.

La méthodologie de cette réflexion, essentiellement bibliographique, consistera à proposer, dans un premier chapitre, une approche de définition de la théologie africaine ; et à relever dans un second chapitre les avantages et les dangers qui guettent la théologie africaine.

Nous présupposons par cette réflexion qu’une pensée théologique africaine a sa place parmi les diverses contributions pour faire progresser la science théologique et le peuple de Dieu ; a fortiori dans un environnement ouvert et globalisé où toute pensée unique est difficile à tenir et où tout est sujet à débat. Nous affirmons cependant que la théologie africaine suscite de sérieuses réserves tant elle peut exacerber les replis identitaires, créant des cloisons entre le peuple unique, uni, et universel de Dieu, le détournant du point focal qu’est l’espérance en Jésus-Christ et la libération du péché.



CHAPITRE I

NOTION DE THEOLOGIE AFRICAINE

Dans ce chapitre nous allons proposer une clarification de la notion de théologie africaine. A ce propos nous parlerons respectivement des origines et des principes qui sous-tendent la théologie africaine.



Origine et définition de théologie africaine

Le concept de théologie africaine est vaste et renvoie à plusieurs significations qu’il faut pouvoir mettre en lumière. Pour parvenir à cette fin nous commencerons par retracer les origines du concept de théologie africaine.



Origine du concept

L’expression « théologie africaine » est tout à fait récente bien que l’on puisse retracer très loin dans l’histoire les contributions des noirs dans divers débats théologiques . Le concept s’est développé à la suite de la rencontre à caractère œcuménique des théologiens africains à Ibadan au Nigéria en janvier 1966.

Le rapport de cette rencontre financée par la Conférence des Eglises de toute l’Afrique a été publié, la version française ayant paru aux éditions Clé de Yaoundé sous le titre : Pour une théologie africaine : rencontre de théologiens africains Ibadan.

Selon ce document la rencontre avait pour objectif d’amener les théologiens africains à « réfléchir ensemble sur une foi chrétienne qui leur avait été transmise des Eglises plus anciennes de l’Occident, et des missionnaires élevés dans une autre culture. » E. Bolaji Idowu qui préfaçait l’ouvrage ajoutait : « le but de cette consultation est de découvrir les meilleurs moyens d’exprimer et d’implémenter la foi chrétienne en Afrique. » Depuis lors, plusieurs développements ont eu lieu et la théologie africaine connaît à ce jour une structuration aussi bien solide que diversifiée.

Approche de définition

Bien que la théologie africaine soit bien développée à ce jour, la tâche la plus difficile reste à lui trouver un contour définitionnel bien précis. On en est encore à se demander si la théologie africaine est simplement la théologie faite par les africains ou si c’est un mouvement de pensée qui se replie sur l’Afrique. Rien n’est très clair à ce jour. D’autres questions plus complexes se greffent d’ailleurs à ce débat, comme la distinction entre la théologie africaine et la théologie noire.

Les penseurs dans ce domaine sont divisés sur la question : par exemple J. Mbiti déclare que « la théologie noire ne peut et ne deviendra jamais la théologie africaine » tandis que Desmond Tutu voit la « théologie noire (afro-américaine) comme le cercle interne de quelque chose de plus large, encadré par la théologie africaine. »

Au regard de toutes ces considérations et des objectifs proposés au départ par la rencontre d’Ibadan, il est plus simple que nous proposions la notion de théologie africaine comme un mouvement de réflexion théologique mené par ou pour les africains et/ou les noirs. Comme nous le reverrons, la théologie africaine tient en bonne place les religions traditionnelles africaines et essaye par des mouvements variables soit d’intégrer ces croyances africaines dans le christianisme soit alors de les pacifier par l’évangile chrétien.



Quelques principes sous-jacents au concept de théologie africaine

La théologie africaine est un domaine d’étude assez vaste ; nous allons cependant énoncer quelques uns des principes opérationnels de cette discipline. Nous parlerons à ce propos des idées dominantes et des sources.



Les idées

Lael O. Caesar énonce que « la libération est le thème dominant dans la théologie noire. » A ce titre la libération d’Egypte et l’Exode d’Israël servent comme base puissante pour la théologie africaine. Pour Cone, « parler du Dieu du christianisme est parler de celui qui s’est défini comme le libérateur des opprimés.» Certains ont même pensé que la théologie Africaine de la libération est la réaction naturelle contre la déshumanisation perpétrée par les occidentaux sur les africains.

L’enjeu théologique ici est la libération ou l’émancipation des noirs dans une démarche intégrative de la notion de Dieu qui libère les esclaves ou toute autre catégorie de personnes, de toute forme d’oppression. Il s’agit de mettre en exergue la théologie d’un Dieu qui se soucie de défendre et de rendre justice à son peuple oublié, oppressé, rejeté et méprisé.

La seconde idée marquante de la théologie africaine que nous allons relever est l’inculturation. Il faut noter une progression dans la démarche à ce niveau. La première étape dans cette démarche a été le souci d’évangélisation de l’Afrique. Les premières entreprises africaines et occidentales à ce sujet étaient de chercher comment enraciner l’évangile dans les cultures africaines largement dominées par les religions traditionnelles. C’est l’idée de la rencontre d’Ibadan par exemple.

D’autres rencontres avec le même souci se sont tenues et l’on a noté des évolutions. On peut notamment remarquer, comme le fait le rapport de Lausanne sur l’évangélisation, une sorte de mouvement de révolte. En effet il y a eu de la part de certains nationalistes « un désir d’héritage culturel et spirituel non contaminé par l’influence coloniale occidentale, … Un désir pour une supposée identité historique et religieuse dignifiée » et « une réaction contre les systèmes imposés.»

Le résultat des réflexions de cette nature est que le mouvement qui visait la pénétration de l’évangile dans les cultures africaines a été supplanté par le vent contraire visant à introduire ou intégrer les réalités culturelles africaines dans l’évangile chrétien, d’où la notion d’inculturation. Maluleke cite Bediako sur la vision de la théologie africaine. Selon ce dernier,

La christianisation de la tradition préchrétienne (d’Afrique) peut être vue comme la plus grande réalisation de la théologie africaine… A la suite de la christianisation de la tradition africaine, le christianisme africain doit réaliser l’africanisation de l’expérience chrétienne .



Dans cet élan, plusieurs ont préconisé la suppression des langues occidentales dans les services de culte en Afrique allant même jusqu’à déclarer que « la décolonisation de la langue est plus difficile que la décolonisation de la terre » comme pour affirmer que l’usage des langues occidentales par les Africains est une continuation de la colonisation.



Les sources de la théologie africaine

Dans cette sous-section nous allons essentiellement présenter le stade actuel de la pensée théologique africaine où les théologiens remettent en cause l’autorité de la Bible comme source suffisante de la théologie. C’est Maluleke qui résume bien le point de vue des penseurs africains qui estiment que :

La Bible ne contient pas les réponses et les solutions aux questions religieuses si bien que les chrétiens africains devraient choisir le modèle biblique le plus approprié à leurs besoins ; et la Bible ne constitue pas le seul sujet matière de la théologie .



S’il est vrai à ce niveau que les sources de la théologie sont diverses , les théologiens africains s’éloignent de l’orthodoxie protestante de la Sola Scriptura. Ils estiment que se tenir sur ce fondement c’est être pris dans la trappe biblique de laquelle il faut échapper . Nombreux rejettent la Bible au motif qu’elle n’a jamais été écrite par les opprimés mais par l’oppresseur : « les peuples opprimés de la Bible n’ont pas écrit la Bible. Leurs luttes nous sont parvenues à travers les luttes des oppresseurs. »

Dans cette optique de sortie de la trappe biblique Maimela suggère que les théologiens noirs doivent baser leur théologie, non sur une « lecture matérialiste de la Bible, » mais sur « des arguments pragmatiques et moraux. » Les théologiens africains prétendent que ce ne sont pas ceux qui ont apporté l’évangile chrétien en Afrique qui ont condamné et « démonisé la culture traditionnelle africaine » mais que cette condamnation est de la Bible. A ce motif ils rejettent l’autorité unique de la Bible et estiment que continuer à l’estimer comme seule norme c’est « être en continu avec l’héritage africain de la Sola Scriptura Protestante »

L’idée principale qui se dégage de la position des théologiens africains sur la source de la théologie africaine est qu’ils n’accordent pas à la Bible l’autorité suprême et emploient, comme l’a dénoncé Lael O. Caesar, « les méthodes historico critiques d’interprétation . »



CHAPITRE II

AVANTAGES ET LIMITES DE LA THEOLOGIE AFRICAINE

Après voir parcouru la notion de théologie africaine depuis ses origines jusqu’aux principes opératoires, nous allons à présent examiner la valeur d’une théologie dite africaine. Nous allons à ce propos relever quelques avantages et émettre un certain nombre de réserves quant à la validité de ce courant de pensée.



Les bienfaits de la théologie

La théologie africaine ou noire draine avec elle un certain nombre d’aspects positifs. Parmi ces avantages nous allons brièvement relever l’évangélisation de l’Afrique et la contribution africaine à l’agora des peuples en matière de théologie.

Dans la mesure où le premier objectif de la théologie africaine fixé à Ibadan était de trouver les moyens les meilleurs pour l’évangélisation de l’Afrique, nous pouvons d’emblée dire que cela est un point positif à cette entreprise africaine. Il est observable que la situation de l’évangélisation a largement évolué en Afrique. En effet, l’évangile chrétien—si on excepte certains Etats arabes—est largement répandu en Afrique. Nous donnerons deux domaines où la christianisation de l’Afrique a évolué.

Le domaine de la traduction est celui que nous citons en premier pour observer la progression de l’évangile. En effet, avec la traduction de la Bible en plusieurs langues africaine, l’évangile est rendu accessible en langues vernaculaires. Cela crée une appropriation de la Parole de Dieu par les peuples africains qui trouvent dans le texte biblique les mots par lesquels ils identifient réellement leur foi.

Le deuxième domaine où nous observons une utilité de la théologie africaine est la contextualisation. En effet le mouvement de théologie africaine a fait un travail remarquable en cherchant à pénétrer les cultures africaines en analysant les différents contextes et en trouvant des passerelles entre les religions traditionnelles africaines et l’évangile chrétien.

Nous citerons en dernier la contribution africaine aux débats théologiques comme avantage de la théologie africaine. L’on peut en effet saluer la participation des théologiens africains aux grands débats théologiques dans la mesure où cette contribution fait tenir compte de la nécessité d’explorer la Bible en respectant les réalités contextuelles et des spécificités de chaque groupe de population.



Les limites du concept de théologie africaine

Bien que la théologie Africaine présente quelques aspects intéressants, certains de ses concepts soulèvent de sérieuses questions et en appellent à de sérieuses réserves. Nous allons relever ici quelques limites inhérentes aux idéaux de la théologie africaine et à ses sources avant de relever le caractère essentiellement partisan de ce courant de pensée.



Les limites inhérentes aux idéaux et aux sources

La première limite que l’on peut formuler à l’égard de la théologie africaine est son usage de la théorie du complot. Le problème ici réside dans le fait qu’elle s’appuie largement sur l’oppression que les noirs ont eu à subir dans l’histoire—la traite négrière et la colonisation—pour justifier ses luttes. Pour certains théologiens africains, comme pour de nombreux intellectuels africanistes, le colon blanc est principalement responsable des misères de l’Afrique.

Ce langage du complot a cette limite essentielle qu’il masque la responsabilité et l’incompétence des dirigeants africains, et leur échec à redresser l’Afrique noire plus de quarante ans après les indépendances. Cette limite est bien soulignée par Axelle Kabou qui pense que l’Afrique elle-même refuse le développement et que la volonté de développement des Africains est un « mythe coriace. » Elle écrit :

La volonté de développement de l’Afrique est loin d’être une évidence… Le mythe de développement de l’Afrique paraît remplir trois fonctions essentielles : disculper d’avance la classe politique de tout soupçon d’incompétence en détournant les esprits vers un interminable complot international…

Dans ce livre où elle dénonce « le complexe de persécution, » ancré dans les attitudes africaines, Axelle Kabou affirme que « la lecture africaine de la traite négrière et du fait colonial est un simplisme ahurissant » Dénonçant « trente années de décolonisation ratée, d’africanisation maladive, » elle observe que « l‘Afrique humiliée en est encore à donner le change, à se leurrer, à se comporter, en un mot, comme si toutes les valeurs traditionnelles étaient dignes d’être conservées » et qu’aujourd’hui encore « tout se passe comme si les Africains ne se consolaient toujours pas d’avoir perdu leurs grands empires, comme s’ils étaient déterminés à pleurer indéfiniment leur passé édénique. »

Bien que notre thème ne se rapporte pas à l’Africanisation, il est évident que les théologiens africains agissent dans la même ligne de pensée, ce qui est tout à fait déplorable. En effet, cela met l’accent sur les conflits passés ou présents entre les occidentaux et les noirs, tout en omettant volontairement la gestion calamiteuse des dirigeants même religieux d’Afrique.

Tout à la suite de cette théorie du complot, se trouve la dérive de l’interprétation historico critique de la Bible. En effet, dans une volonté de conserver les valeurs traditionnelles condamnées par la Bible, les théologiens en sont venus à proposer de sélectionner les portions bibliques qui leur étaient utiles et de rejeter celles qui condamnaient les diverses idolâtries et cultes noirs. Cet aspect de la théologie africaine est contraire à toute théologie fondée sur la Sola Scriptura et sur la totalité de la Parole de Dieu.

C’est dans cette même lancée que l’on peut condamner le mouvement d’inculturation qui a pratiquement les mêmes présupposés : il s’appuie sur le conflit Occident-Afrique et fait une lecture historico critique da la Bible à l’effet d’introduire dans le christianisme les valeurs et pratiques africaines. Les théologiens africains tentent ainsi d’africaniser le christianisme alors que l’évangile est en lui-même porteur des valeurs propres à guider le chrétien.



Les dangers d’une théologie partisane

La théologie africaine est dans son essence une de ces approches libérationnistes que le monde connaît aujourd’hui. Comme la théologie africaine, les diverses théologies de la libération ont des valeurs certaines. Elles rendent compte au premier chef de la présence de Dieu qui sauve, elles insistent sur l’urgence d’une approche libératrice enracinée dans la justice et l’amour et au plus haut degré, elles font une relecture de la Bible qui cherche à faire de la Parole de Dieu la lumière et la nourriture du peuple de Dieu au milieu de ses luttes et de ses espérances. Tous ces aspects sont positifs en ce qu’ils rendent la Bible actuelle.

Mais une lecture aussi engagée de la Bible comporte des risques. Le principal risque dans ce sens est le danger d’une approche partisane. En effet, la lecture biblique de la théologie africaine se concentre sur des textes narratifs et prophétiques qui éclairent des situations d’oppression, en cela elle est partiale et partisane. S’il est exact que « l’exégèse ne peut être neutre, » il est vrai qu’elle « doit aussi se garder d’être unilatérale. Par ailleurs, l’engagement social et politique n’est pas la tâche directe de l’exégète.»

Les Adventistes du 7ème jour ont toujours rejeté la théologie africaine au motif qu’elle tend à fragmenter une église à caractère essentiellement universel : l’Eglise Adventiste se veut une et mondiale bien que sa diversité culturelle varie d’un point à l’autre. Les Adventistes pensent que c’est « à la fois dangereux et tordu que l’expérience personnelle devienne la base et le test des vengeances par l’Ecriture. » Par ailleurs, les Adventistes estiment que le principe de la Sola Scriptura est inaliénable et sert tout le monde alors que les conclusions d’une théologie partisane « peuvent difficilement être équilibrées » et que l’emphase sur Jésus comme Sauveur plus que Créateur apparaît comme la « faiblesse théologique la plus significative des interprétations bibliques multiculturelles. »



CONCLUSION

Dans ce travail consacré à l’examen du concept de théologie africaine, nous avons essayé de cerner le vaste champ d’idées et de pratiques que ce mouvement représente aujourd’hui. Dans une première partie, nous avons essayé de définir le concept de théologie africaine et de le clarifier à la lumière des principes qui sont énoncés par ses propres penseurs.

Dans une seconde partie nous avons pu relever certains avantages d’une théologie qui se voudrait africaine. Ces avantages sont essentiellement relatifs à l’évangélisation et au soutien psychologique apporté aux africains qui découvrent que les africains ne sont pas les oubliés de l’histoire biblique.

Après ces avantages, nous avons pu démontrer que le concept de théologie africaine comporte un certain nombre de risques et de limites. Nous avons pu montrer qu’une telle théologie essentiellement engagée, donc partisane, ne sert qu’un groupe alors que l’Eglise de Dieu est universelle. De la même façon elle rejette l’ensemble de la révélation biblique comme un tout inspiré et devient ainsi partiale ; tout résultat écartant le théologien du principe fondamental de la Sola Scriptura.

Au sortir de cette réflexion, nous pouvons dire qu’il serait fort utile que les théologiens ou croyants d’Afrique intègrent les travaux des théologiens africains dans leurs recherches des approches d’évangélisation de l’Afrique, mais qu’ils s’abstiennent d’employer non seulement les présupposés historico critiques mais les approches purement partisanes de la théologie africaine.



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